
Vous licenciez quelqu’un dans votre entreprise? Cette décision a un impact émotionnel énorme sur le travailleur concerné. C’est logique, car son revenu, sa sécurité et son estime de soi en prennent un coup. Comment gérer au mieux ces émotions et que faire en tant que professionnel des RH pour faciliter la situation? Mettez-vous à la place d’un travailleur licencié: comment vous sentiriez-vous si vous étiez remercié(e)? En comprenant les émotions que ressent le collaborateur, vous pourrez réagir de manière appropriée.
Généralement, un travailleur licencié passe par différentes phases dans lesquelles une émotion particulière prédomine. Tout comme les cinq étapes du deuil. Voici les trois principales émotions:
1. confusion après le choc
Pourquoi moi? Qu’est-ce que j’ai fait de mal? Qu’est-ce que j’aurais pu faire autrement? C’est généralement la première réaction après un licenciement. L’employé s’interroge sur ses propres performances et dans quelle mesure elles ont contribué à son licenciement.
2. dévalorisation
C’est souvent la deuxième phase émotionnelle après un licenciement. En particulier parmi les collaborateurs qui travaillent pour votre organisation depuis des années et qui ont dès lors un lien fort avec votre entreprise et leurs collègues; ils se sentent souvent inutiles et désemparés après un licenciement.
3. colère
Il est tout à fait naturel qu’un travailleur ressente une certaine colère envers l’entreprise lorsqu’il est licencié. Alors que certains choisissent d’exprimer leur colère à un supérieur, d’autres la refoulent.
En tant que responsable RH ou manager, il vous incombe d’anticiper et de réagir de manière appropriée. De cette façon, vous aidez le collaborateur à canaliser ses émotions, à donner une place à son licenciement et à se concentrer sur la recherche d’un nouveau défi. Vous pouvez y parvenir en trois étapes incontournables:
étape 1: laissez de la place aux émotions
Prenez le temps d’écouter les sentiments de votre collaborateur. Faites-lui savoir qu’il est normal de se sentir ainsi. De cette façon, vous créez un environnement dans lequel votre travailleur licencié se sent en sécurité pour exprimer ses émotions et vous empêchez une accumulation d’émotions trop fortes.
étape 2: apportez suffisamment d’éléments de contexte
Vous devez expliquer que votre collaborateur n’est pas directement responsable du licenciement. Il y a généralement d’autres raisons: une réduction des effectifs, une restructuration, un rachat... Jouez cartes sur table et donnez clairement la raison. Soulignez également que c’est le poste qui est devenu superflu et non lui/elle-même en tant que personne.
étape 3: réfléchissez ensemble à la suite de la carrière
« Je veux un nouvel emploi dès que possible! » C’est souvent le premier réflexe du travailleur licencié. Mais est-ce vraiment une bonne idée? Un licenciement est le moment idéal pour réfléchir à ce qui est important dans sa vie professionnelle. Car ‘à quelque chose malheur est bon’, comme dit le proverbe.
Vous voulez réellement aider? Dans ce cas, vous pourriez lui suggérer de réfléchir à un changement de carrière. Un accompagnement en outplacement peut l’aider dans cette démarche. Non seulement cela offrira à votre ex-collaborateur un aperçu des différentes options de carrière possibles, mais un tel programme l’aidera également à découvrir ses talents.
avez-vous déjà pensé à l’outplacement?
Dans ce cadre, votre ancien collaborateur travaille avec un coach de carrière. Celui-ci l’aidera à faire face au licenciement, ainsi qu’à trouver un nouvel emploi en adéquation avec ses talents. Vous voulez voir ce qui est possible? Contactez Randstad RiseSmart, le leader du marché belge de l’outplacement.
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